J'en ai assez des bruits de roues le matin,
j'en ai assez du paysage urbain.
J'en ai assez des murs, des bus en décomposition,
j'an ai assez de vivre en eux.
J'en ai assez de tes yeux, ta bouche, tes mains,
J'en ai assez du bon, assez du beau.
J'en ai marre que tu sois là,
marre des samedis,
marre d'avoir peur à chaque instant.
Je vis comme ça !
Je ne tiens plus compte de tes mots, je ne peux plus.
Tu balances la vie au loin dans un ravin.
Je ne peux pas payer pour tout
ce que tu as vendu pour rien.
Tout pour rien !
J'en ai assez de mon vin, des jours bourrés,
j'en ai assez de comment je vis.
J'en ai assez de vous tous, j'en ai assez que vous ne soyez que des enfants,
j'en ai marre de rester constamment avec vous.
J'en ai assez d'être vu comme un salaud,
d'avoir peur de ma famille.
J'en ai assez du Balaton, de la mer,
de l'Alföld, de Schengen.
Je ne tiens plus compte de tes mots, je ne peux plus.
Tu balances la vie au loin dans un ravin.
Je ne peux pas payer pour tout
ce que tu as vendu pour rien.
Tu ne récupéreras pas, car c'est impossible,
ton âme que tu as donné en indemnité.
Maintenant, toi aussi tu devras payer
pour tout ce que tu as reçu pour rien.
Tu as tout reçu pour rien.
N'espère pas le pardon,
tout ce que tu as fait en vaut la douleur.
Je te maudis, je te bannis, sois damné !
N'espère pas !
Je ne tiens plus compte de tes mots, je ne peux plus.
Tu balances la vie au loin dans un ravin.
Je ne peux pas payer pour tout
ce que tu as vendu pour rien.
Tu ne récupéreras pas, car c'est impossible,
ton âme que tu as donné en indemnité.
Maintenant, toi aussi tu devras payer
pour tout ce que tu as reçu pour rien.