Milonga pour me souvenir de toi,
milonga sentimentale.
D'autres se plaignent et pleurent,
moi je chante pour ne pas pleurer.
Ton amour s'est tari d'un coup,
tu n'as jamais dit pourquoi.
Moi je me console en pensant
que ce fut trahison de femme.
Mâle, pour t'aimer beaucoup,
mâle, pour te souhaiter du bien,
mâle, pour oublier les offences
car je t'ai déjà pardonné.
Peut-être ne sauras-tu jamais,
peut-être ne peux-tu pas croire,
peut-être ça te fais rire
de me voir à tes pieds !
C'est facile de frapper
pour venger une trahison,
ou jouer du poignard
le destin d'une passion.
Mais il n'est pas facile de se couper
des liens d'une passion
quand ils sont bien ammarés
au pilier du cœur.
Mâle, pour t'aimer beaucoup,
mâle, pour te souhaiter du bien,
mâle, pour oublier les offences
car je t'ai déjà pardonné.
Peut-être ne sauras-tu jamais,
peut-être ne peux-tu pas croire,
peut-être ça te fais rire
de me voir à tes pieds !
Milonga née de ton absence,
milonga evocatrice.
Milonga pour que jamais
elle ne soit chantée à ta fenêtre.
Pour que tu reviennes le soir
et que tu repartes avec le soleil.
Pour te dire que oui parfois,
ou pour te crier que non.
Mâle, pour t'aimer beaucoup,
mâle, pour te souhaiter du bien,
mâle, pour oublier les offences
car je t'ai déjà pardonné.
Peut-être ne sauras-tu jamais,
peut-être ne peux-tu pas croire,
peut-être ça te fais rire
de me voir à tes pieds !
Oh, mâle, pour t'aimer beaucoup,
mâle pour t'aimer bien,
mâle pour que tu m'aimes,
mâle pour toi, femme.