Venez tous, hommes vrais, ouïr mes simples rimes.
Un homme en fleur de l'âge, fauché par le crime,
Soldat, homme d'état, il établit la loi,
Pour mourir sur la route, seul, à Beal na Bla.
Vers ses seize ans, il s'embarqua pour l' Angleterre
Pour servir de vendeur dans un grand magasin,
Mais comment ignorer l'appel des Volontaires ?
Alors, pour combattre, il s'en revint à Dublin.
A la Pâque de seize, Pears'dit :c'est la guerre.
Les gars du bataillon de Dublin s'amenèrent.
A la poste, montrèrent, nobles, au fusil,
Comment quelques héros surclassaient l'ennemi.
Dans la taule, à Strafford, on les a transportés,
Prisonniers de l' Anglaid, furent trop agités,
Relâchés pour Noël, retour dans leurs foyers.
Il rassembla des copains pour les entraîner.
Dail Eireann s'assembla pour proclamer nos droits
Supprimés par l'Angloche, ah, non, mais de quel droit ?
L'Irlande vit ses plus braves hommes tués,
Arrachés droit des bras des femmes et bébés ?
Durant des années, Mick échappa aux tueurs
Aux espions, car c'était le roi des déguiseurs.
Quand la Custom Hous' fut incendiée, quel doux rêve,!
Bientôt, Mémé Angloche offrit à tous la trêve.
Ah, quand les jeunes hommes sauront-ils enfin
Que jamais il ne faut cesser d'être frangins ?
Hélas, même sans être divisés, hélas,
Mick fut étendu là, sans vie, à Beal na bla.
Oh, bonne vieille Irlande peut chercher encore
Longtemps pour retrouver pour elle un tel chef mort.
Un vrai fils né à Grainne, au nom qui brillera
O, beau Mick Collins, tué par le traître anglois.