Je t’ai aimé beaucoup jusque là
Mais je ne peux pas t’aimer plus
Les mensonges que tu me prêches
Sont couteaux, sont poignards
Écoute, quand tu m’as trompé
Avec cette marie-couche-toi-là
Tu l’as abjurée plus de trois fois
Sur la tête de ta tante
Et ma mère t’a surpris en train
De l’embrasser au bord du ravin
Tu m’as certifié qu’à cette heure-là
Tu retirais de l’argent à la banque
Et quand après tant d’incohérences
Je t’ai forcé à tout m’avouer
Tu as prétendu n’être pas coupable
Et là, ça a été le bouquet !
Quelle stupidité que d’exiger de toi
Sérieux et honnêteté
Crois-tu que le mal est moindre
A mentir plutôt qu'à dire la vérité
Fais-moi donc la faveur
De ne jamais cesser de me tromper
Si les mensonges tuent les gens
Les tiens peuvent me sauver.