Oh j'ai tellement horreur de la parole, des mots
Tellement horreur d'écrire
Je fais juste les cents pas dans ma maison vide
Les idées, de purs délires
Des envies comme une toile matinale
Tout le temps à vivre, de la cendre et du brouillard
Ceux qui se plaignent d'amour, qui hurlent d'envie
Circulent dans le cœur de la ville pour du sang
Dans leurs sombres châteaux derrière les remparts
Les plus craintifs s'abritent pour couver leurs revenants
{refrain}:
Le monde, un cauchemar dont il n'y a pas de réveil?
La vie, un soupir qui intervient entre deux vides?
{2ème refrain}:
Le temps passe, les horloges galopent
Tant de pauvres sont dévorés par la tombe
Avant le soir, engage-toi donc dans le pont
Mais méfie-toi bien du métier des assassins
Gare-toi de te joindre
À ceux qui ne croient plus à rien
Le souhait d'être détruit constituerait un fil de l'âme
L'autre : une volonté de pouvoir au-delà du connu
La lutte se tient à l'intervale de deux mots
Est-ce oui ou non - en voilà une question
{refrain}
{2ème refrain}
{2ème refrain}