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Медленный танец [Medlennyy tanets] [French translation]
Медленный танец [Medlennyy tanets] [French translation]
turnover time:2024-11-14 22:37:23
Медленный танец [Medlennyy tanets] [French translation]

La première minute s'écoulait.

Nous dansons, probablement,

Oh, que j'étais confus,

Que la timidité se peignait sur son visage.

J'exultais en silence,

J'étais proche de la folie,

Personne au monde ne savait

Quel secret je portais.

Et si elle avait déjà deviné quelque chose,

Cela faisait de nombreuses journées que je vivais en rêvant

Que je l'inviterais à danser.

Et voilà que je sentais le tissus de son gilet sur ses hanches,

Et le tonnerre de mon cœur a commencé à me briser les côtes.

Ce slow...

Le slow des silhouettes,

Le piétinement des semelles molles,

Les notes flottent doucement

Et donnent naissance dans l'air à un frémissement muet.

Sur le bout du nez, de la poussière d'étoiles,

La vaste salle tournoie,

Les ombres bougent leurs angles

Sur le contour d'un jeune visage.

Un couple n'est plus en rythme,

Personne ne remarque leur fuite,

Le lointain bal de promo

Est imprégné de la chaleur de juin.

Aie juste confiance, sans rechigner,

Que tu trouveras cette foutue porte.

Et le duel trépidant

Passera pour la première fois le mur du son.

En une seconde la respiration s'est embrouillée,

Ils regardent le sol,

L'écriture italique de ses cils

A fait scintiller ses tempes.

On ne peut pas être juste prêt,

Mais c'est désarmé que conduit

Cette porte secrète qui ouvre

Juste sur l'extérieur, c'est tout.

Les années volent exprès,

En changeant tout en un mythe décoloré,

Mais pas cette profonde vétille

Entre deux jeunes gens.

Cet instant est comme un couteau affilé,

Laisse-lui ne serait-ce que cinq minutes,

Et il laissera dans la vie des cœurs

Une bosselure extraterrestre.

Ce slow...

Le pouls s'accélère,

Le cœur bat en convulsions,

Que cela dure

Tant que les étoiles brillent,

Toute la nuit, toute la nuit, toute la nuit.

Mais même une minutes dans ses bras

Semble une éternité.

Pris dans les filets,

Sur moi grimpe comme une araignée une peur primitive.

Il y a une étincelle entre nous et nous tournons dans la danse,

Comme des papillons autour d'un feu.

C'est étrange, mais c'est comme s'il n'y avait pas une âme autour,

Pas de musique, il n'y a que toi,

En moi les langues des flammes

Vont et viennent en brûlant les capillaires.

Les mains moites, plaquées sur sa taille,

Elles s'envolent au loin, au loin, au loin.

Oh, ce slow.

Il ne restera en mémoire que cet instant,

Après avoir tout effacé de ma tête, mais au loin

Le cadran de l'horloge de l'école s'étale

En pastel, comme un Dali.

Et tu es si proche de moi,

Et moi, pris de trac, je tombe

Comme une pierre, et toi aussi tu sembles avoir le souffle coupé.

Le parquet de l'école, et ma paire de baskets

Brûlent d'une flamme vive.

Et en pensée, je te tiens déjà la main dans le parc.

Ce slow...

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