Il y a une voix qui m'appelle
Il y a une lumière qui descend sur moi
Il y a un doute qui s'estompe
Il y a un jour qui se lève
Il y a une blessure qui guérit
Il y a une saison qui m'attend
Il y a une route qui tourne
Il y a un feu qui brûle toujours
Une maladie en moi
Un rythme constant jusqu’à la fin
Le besoin est plus fort
Cette fois, le besoin est plus profond
Il y a une paix que je recherche
Il y a une liberté dont je dépends
Il y a une douleur qui ne cesse jamais
Il y a une pluie s’abattant sur moi seul
Il y a un rêve que je vis
Il y a une vie dont je rêve
Il y a une mort que j'attends
Il y a une maison que je déserte
Je retiens mon souffle et attends
Seuls des moments restent
Un mouvement pour l’espoir disparu
Un effet pour un ami absent
Sépare la foi de mon corps
Fais-moi en redemander plus
Prends ce que j’ai et délivre-moi
Dans un sommeil sans fin
Une transe réconfortante
Les couleurs pâlissent
Et disparaissent
Une lumière éthérée
Me montrant ce dont je peux me passer
Dans une scène immobile
Il n’y a que moi
Je prends ce que je peux
Je te contrôle pour avancer
Disparaissant
Et m’en allant
Je me languis du sommeil
Si près maintenant
Guidé sur le chemin de la mort
Chaque rêve tordu
Que j’ai laissé derrière moi
Chaque heure éveillée
Que je passe à attendre
Aspiré à l’intérieur par une volonté
Avalée par l'inondation
Toutes mes questions se sont déchaînées
Alors qu’on me mettait à l'épreuve
Lorsque je serai sous terre, je ne pourrai revenir en arrière
Chaque rêve tordu
Que j’ai laissé derrière moi
Chaque heure éveillée
Que je passe à attendre
Je plonge dans le néant le plus profond
Une coquille disparue, vidée, laissée derrière
Je parcoure des routes inconnues
À la recherche d’une nouvelle maison
Un désert dans mon regard
Des terres arides à l'intérieur