Les oiseaux chient du ciel
Et je suis là à regarder
Et je suis ici et seul
Marie, où es-tu? Marie, où es-tu?
Parfois je pense que le monde est un abîme
Et nous tombons, mais personne ne le remarque
Et c'est ainsi pour tout, tout a son cours [tout va de soi]
Mon meilleur ami est mort trop jeune
Et cela fait longtemps que je n'ai plus de mère
La plupart du temps les mots me manquent
Et quand ils viennent, je ne sais d'où
Et si tu étais ici, je saurais, pour qui
Les oiseaux chient du ciel
Et je suis là à regarder
Et je suis ici et seul
Marie, où es-tu? Marie, où es-tu?
Je crois que mon regard à survoler les villes
est si fatigué, que plus rien ne le retient
J'ai l'impression, qu'il y a des milliers de villes
Et derrière ces villes aucun monde
Mais c'est, dans tous les cas, un abîme
Et nous tombons, je crois que ça me plaît
Et je sais à présent, que tout tourne sur soi
Tout tourne quand on tombe amoureux
Les oiseaux chient du ciel
Et je suis là à regarder
Et je suis ici et seul
Marie, où es-tu? Marie, où es-tu?
Marie, Marie, Marie, Marie
Marie, Marie, Marie, Marie
Marie, Marie, Marie, Marie
Marie, Marie, Marie, Marie
Les oiseaux chient du ciel
Et je suis là à regarder
Marie, Marie, Marie, Marie
Marie, Marie, Marie, Marie
Marie, Marie, Marie, Marie
Marie, Marie, Marie, Marie
Marie, où es-tu?
Où es-tu, Marie?