Yeux en amandes
Jambes arquées,
Marie va.
Foulant à peine
le sable ardent,
Maria va.
Un soleil de feu
Dessèche la montagne
Maria va.
La crainte de lutins (1)
palmeraie et mangrove,
Maria va.
La sieste voulu
lui offrir un enfant
en sa solitude.
De blé et de lune
et de sa main,
Maria va.
Par le champ de tabac
De son pas, Maria va.
Et elle boit le soleil,
qui sent le farfadet
Maria va.
Maria, ton village sentait
L’été de soleil et de cigales avançant
à fleur de montagne.
Un train paresseux, souffle et souffle, (2)
Maria ton village sentait, la rue mouillée (3)
Maria, ton village sentait
La pure innocence de l’enfant villageois,
la rue mouillée, les fleurs de la montagne
La sieste voulu
lui offrir un enfant
en sa solitude.
De blé et de lune
et de sa main,
Maria va.
Par le champ de tabac
De son pas, Maria avance
Et elle boit le soleil,
qui sent le farfadet
Maria va....
Maria va...
Maria va....