Ne me donne plus, ne me donne plus
rien à boire de ton verre.
Tu me saoules et je suis stupéfiée
par moi-même
quand je me regarde, quand je me regarde.
Moi qui effleure des marguerites
et qui leur demande sans cesse :
« Est-ce qu'il m'aime ? Est-ce qu'il ne m'aime pas ?
Est-ce qu'il me désire ?
Est-ce qu'il m'aime ? Est-ce qu'il ne m'aime pas ?
Est-ce qu'il me désire ? »
Si seulement tu savais
à quel point tu m'as manqué.
Quand je suis loin de toi,
je ne trouve que la tristesse.
Ne me rends pas, ne me rends pas
folle de toi.
Tu m'as fait douter
de moi-même
quand je me regarde, quand je me regarde.
Moi qui effleure des marguerites
et qui leur demande sans cesse :
« Est-ce qu'il m'aime ? Est-ce qu'il ne m'aime pas ?
Est-ce qu'il se languit de moi ?
Est-ce qu'il m'aime ? Est-ce qu'il ne m'aime pas ?
Est-ce qu'il me désire ? »
Si seulement tu savais
à quel point tu m'as manqué.
Quand je suis loin de toi,
je ne trouve que la tristesse.
« Est-ce qu'il m'aime ? Est-ce qu'il ne m'aime pas ?
Est-ce qu'il se languit de moi ? »