C'est une forêt vert sombre
où la lumière du soleil ne pénètre pas
je suis couchée dans la cabane obscure
la poussière y tourbillonne autour de mon visage
un cerf flotte au-dessus de moi
ses yeux sont si noirs
et pleins de fureur
le voilà qui tombe violemment
il va écraser mes os
et transpercer ma poitrine
dans la maisonnette je suis allongée seule
mais j'entends comme une toux
derrière la porte fermée de la chambre obscure
à l'intérieur gît une femme morte
elle se précipite soudain sur moi
je tombe à ses pieds
Et sur le sol de pierre poussiéreux
je m'abandonne à toi