Mère-mer, faites vous présente
à l’autel de mon paysage.
Mère-mer, car les antiques dieux
aujourd’hui sont très loin de chez nous.
Un coup de tonnerre pour le regret
un coup de tonnerre pour la blessure
et pour l’amour, la crique.
Mère-mer donnez-nous du vent :
il y a demain et une voile blanche
Mère-mer, et si cela se peut
ni ouragan, ni trop de calme.
Car le temps est court et passe
comme une étrange danse
de pas, sans laisser de trace.
Court, car le vent vient
Regarde comme le vent court !
qui veut t’inviter à son grand bal.
Court car le vent vient !
Tourne et élève-toi
nuage blanc d’espoir !
Prend-le et enivre toi
avec sa senteur
comme seulement le fait un amant
Regarde comme le vent court
qui veut t’inviter à son grand bal.
Prend-le et enivre toi...
Prend-le et enivre toi
comme seulement le fait un amant
Regarde comme le vent court !
Tourne et élève-toi
nuage blanc d’espoir !
Mère-mer donnez-nous la paix
mais avec la vigueur de l’olivier
qui ne dépose jamais son feuillage vert-bleu
dans la main de celui qui le voudrait soumis
Que nous remplissions d’étoiles la barque,
mais qu’un lourd bagage
ne nous malmènent pas les filets.
Prend-le et enivre toi...
Prend-le et enivre toi
comme seulement le fait un amant
Avec sa senteur
tourne et élève-toi
nuage blanc d’espoir !
Regarde comme le vent court !
Tourne et élève-toi
qui veut t’inviter à son grand bal.
Prend-le et enivre toi
comme seulement le fait un amant
Avec sa senteur
tourne et élève-toi,
nuage blanc d’espoir !
Regarde comme vient le vent
Prend-le et enivre toi
comme seulement le fait un amant...