Le dieu prend dans ses mains le faix d'algues trémières
Il en cerne le mur des falaises en feu
Il apporte du large une botte fermière
De blé, de seigle et d'orge amassés en haut lieu
Serpents du noir calcaire les végétaux absorbent
La substance entamée où se résout le sol
Enflammés sur la plage épis et paille assument
Le rôle des danseurs pour signifier la mort
Rien n'est plus le long d'eau, rien n'est plus le long d'air
Plus ne sonne le roc où se brisait la mer
Violettes en bouquet, narcisses en guirlandes
Ont remplacé le phare où se situait la mer
Tout se compose alors selon l'ordre d'hiver
Et la fleur disparaît faisant place à la lande