Au long du quai,
elle a vu que passait
Mandolino.
Elle a couru
jusqu'à lui dans la rue
pour lui dire son amour.
Et sans façon,
elle a chanté son nom,
Mandolino,
que tous les gens
qui passaient nonchalants
ont repris en chantant.
Dévalant
dans le vent,
le vent, le vent léger
du vallon,
tout le long,
le long, le long des quais.
Ouais, ouais, ouais !
Elle a crié :
je suis là pour t'aimer,
Mandolino.
Oui, mais dans l'eau n'est resté
que le reflet
de Mandolino.
~ ~ ~
Au coin du bois,
le voilà tout en bas,
Mandolino.
Il vous attend patiemment,
on le croit sur ce point
et pourtant ...
Sur le coteau
apparaît tout en haut
Mandolino.
Il est partout
et si c'est au Pérou,
c'est le même que chez nous.
Si c'est à, si c'est à,
si c'est à Napoli,
il n'est pas, il n'est pas,
n'est pas plus beau qu'ici.
Si, si, si !
Quand passera
à portée de vos bras,
Mandolino,
n'hésitez pas,
prenez-le, gardez-le
et dites-lui tout bas :
je t'aime, Mandolino,
je t'aime, Mandolino.