Toujours sur le point de partir
Le résultat de ma course
Nomade et invisible
A une épidémie qui va,
Parmi des moissons de juke-box partis
Et de vieux liftings mal réussis,
Dessécher le camp
D'une santé fatiguée.
Refrain :
Je vous laisse à vous tous votre mélancolie
Cheminant par ici
Hors de Malandìa
Le destin joyeux je le suis encore sans nostalgie
Cheminant par ici
Hors de Malandìa
Parasites qui collectent
Malandìa dans un portefeuille
Entre des emprunts à d'autres
Et une intime vulgarité
Parrains d'un bourg défunt
Ils improvisent à présent le deuil
D'un amour à acheter
Et non à mériter
Submergé parmi ceux qui m'ordonnent quoi faire
Rampant dans la présomption de délirer
Trop de fronts mais peu de d'esprits1 à sauver
Ce ne sera pas un venin2 mais c'est ce qu'il me plait de faire
Les cartes s'enfuient du paquet
Des gens hautains qui confondent
Le fait de ne jamais savoir grandir
Avec le fait de vivre sans âge
Ou de celui qui ne comprends que dalle
A trois vers qui composent
Une déconnade innée
Et non un philosopher
1. Je pense qu'il s'agit là d'un jeu de mot intraduisible : "menti" signifie à la fois "esprits" et "mentons" ce qui donne "Trop de fronts mais peu de mentons" en même temps que "Trop de fronts mais peu d'esprits"2. Très certainement une référence à la chanson "L'Avvelenata" de Francesco Guccini