. . Dès que je la vis, je la désirai.
. . D’abord pour la séduire, je répandis des plaines et des plaines. Des plaines sorties de mon regard s’allongeaient, douces, aimables, rassurantes.
. . Les idées de plaine allèrent à sa rencontre, et sans le savoir, elle s’y promenait, s’y trouvant satisfaite.
. . L’ayant bien rassurée, je la possédai.
. . Cela fait, après quelque repos et quiétude, reprenant mon naturel, je laissai réapparaître mes lances, mes haillons, mes précipices.
. . Elle sentit un grand froid et qu’elle s’était trompée tout à fait sur mon compte.
. . Elle s’en alla la mine défaite et creusée, et comme si on l’avait volée.