Violent, angoissant,
cruel, inhumain,
portant pourtant
un joli prénom féminin,
l’ouragan Katrina
noie mon Jambalaya.
Le bayou
sera toujours blue.
Ma Nouvelle-Orléans,
berceau du blues enfant,
Dieu semble t’avoir blessé,
oublié et dédaigné.
Je parle du dieu-argent,
du dollar frémissant,
des promesses du Texan,
menteur mais pourtant président.
Le quartier français
n’est plus ce qu’il était.
Les plantations
en Louisiane
sentent moins bon,
mais le créole n’oublie pas
de fêter le Mardi gras.
Cajun,
ça sera mieux demain
Ma Nouvelle-Orléans,
des vautours viennent souvent,
touristes, voyeurs en manque
de sensations déplacées.
Il viennent te voir pleurer,
regretter le passé.
Ils payent à la demande
la belle histoire du Dixieland.
Ma Nouvelle-Orléans,
berceau du blues enfant,
Dieu semble t’avoir blessé,
oublié et dédaigné.
Je parle du dieu-argent,
du dollar frémissant,
des promesses du Texan,
menteur mais pourtant président.