Comme dans un sombre canal, comme dans un sombre canal
Les cosaques avançaient avec quarante mille chevaux,
Et la rive s'est couverte, et la rive s'est couverte
De centaines d'hommes sabrés, blessés.
C'est bon, frères, c'est bon, c'est bon, frères, de vivre !
Avec notre chef cosaque on ne regrette rien.
C'est bon, frères, c'est bon, c'est bon, frères, de vivre !
Avec notre chef cosaque on ne regrette rien.
Et la première balle, et la première balle,
Et la première balle, frères, a blessé mon cheval.
Et la deuxième balle, et la deuxième balle,
Et la deuxième balle a blessé mon coeur.
C'est bon, frères, c'est bon, c'est bon, frères, de vivre !
Avec notre chef cosaque on ne regrette rien.
C'est bon, frères, c'est bon, c'est bon, frères de vivre !
Avec notre chef cosaque on ne regrette rien.
Et ma femme l'apprendra,
Elle en épousera un autre,
[Elle épousera] mon camarade,
Et elle m'oubliera...
Je ne regrette que la liberté dans les champs immenses,
Je regrette ma vieille mère et mon cheval isabelle.
C'est bon, frères, c'est bon, c'est bon, frères, de vivre !
Avec notre chef cosaque on ne regrette rien.
C'est bon, frères, c'est bon, c'est bon frères de vivre !
Avec notre chef cosaque on ne regrette rien.
Mes boucles châtain, mes yeux clairs
Germeront parmi le stipa, les mauvaises herbes et l'absinthe.
Mes os blancs, mon coeur plein de bravoure,
Les milans, les corbeaux les disperseront dans la steppe.
C'est bon, frères, c'est bon, c'est bon, frères, de vivre !
Avec notre chef cosaque on ne regrette rien.
C'est bon, frères, c'est bon, c'est bon, frères, de vivre !
Avec notre chef cosaque il est bon de risquer sa tête.
C'est bon, frères, c'est bon, c'est bon, frères de vivre !
Avec notre chef cosaque il est bon de risquer sa tête.
C'est bon, frères, c'est bon, c'est bon, frères, de vivre !
Avec notre chef cosaque il est bon de risquer sa tête.
C'est si bon !