Cela semble-t-il à ceci de ne plus voir ?
Les couleurs ont sombré, il n’y a que du noir
Comme en rêve tenter une clameur
Il n’y a pas de son sans auditeur
Tu es pare-balle, moi
Désarmée devant toi
Il me faut tes yeux quoiqu’
Ils ne te fassent plus me voir
(Tu es pare-balle, toi)
Peut-être que la vie est un pêle-mêle
D’instants qu’il faudrait lâcher perdus
Je ne te sers plus à rien, j’aurais bien
Envie de te taper mais tu ne sens rien
Tu es pare-balle, moi
Désarmée devant toi
Il me faut tes yeux quoiqu’
Ils ne te fassent plus me voir
Les mêmes bras, les mêmes traits, autre esprit
Est-ce toujours toi ?
Autre esprit... Est-ce toi ?
(Tu es pare-balle, toi)