Nous en avons traversé des tempêtes
Et combien d'épreuves anciennes et dures
Et une aide claire d'une invisible caresse
d'un gardien
Digne est la vie de celui qui est éveillé
Mais plus encore celle de celui qui devient sage
Et alors à Sa joie se rallie
Loué soit-il, louange à l'Inviolé
Et combien de caractères inutiles j'ai endossés
Moi et ma personne, combien en avons-nous subis
Aride est l'enfer
Stérile est sa voie
Combien de miracles, de desseins et d'inspirations
Et puis la douleur qui vous rend aveugle
Dans les chutes, il y a le pourquoi de Son Absence
Les nuages ne peuvent anéantir le Soleil
Et Paganini le savait très bien
Que le diable est gaucher et sournois
Et qu'il joue du violon.