J'ai tourné une feuille séchée tombée d'un branche
Vent de l'aube, eparpille-moi, casse-moi
Envoie ma poussière loin d'ici
Conduis-moi vers les pieds nus de ma bien-aimée
La lumière de la lune frappe sur mon saz
Personne ne peut parler à ma place
Ô ma beauté aux sourcils de croissant viens sur mes genoux,
Que la lune d'un côté et toi de l'autre m'enlaciez
Depuis sept ans je ne me suis pas rendu chez moi
Je n'ai pas cherché pour ma peine un entourage en peine
Si tu viens me suivre un jour
Ne me demande pas au mortel (créatuere de Dieu), mais à ton coeur