Chèr Janvier
Merci de ton affectueuse lettre
Par laquelle tu me demandes de revenir à Naples
Mais déshormai d’y retourner maintenant, il n’en est plus question (objet)
Seul toi peux savoir, si moi, je suis oui ou non napolitain
Mais je ne peux pas bouger de Milan
Le brouillard ? Ah, si tu savais ce qu’est le brouillard :
Quand je suis avec ma fiancée
Nous marchons enlacés dans cette eau et anis (pastis)
Et on s’embrasse pendant des heures au milieu de la rue
Les maccheroni ?
Et ici aussi il y en a,
Il ne font jamais défaut dans ce pays
Il y a une spécialité qu’ils proposent souvent
Et il l’appellent « riz à la milanaise
Chèr Janvier,
Quand je suis, bras dessous bras dessus, avec ma blondinette
Je lui parle du ciel et de la mer de Naples
Alors j’attrape une grosse mélancolie
Alors je voudrais revenir, a embrasser quelqu’un
Mais à Naples, je n’ai plus personne
(Instrumental)
Paysan ? Et bien, je pourrais m’offenser…
Les gens disent : « tu es un super sympathique ! »
Et alors, si je suis un paysan et que je suis sympa ça veut dire qu’à eux plaisent les "paysans"(bouzeux)
Je te salue, embrasse, pour moi, cette mer
Et dis à cette ville que je reviendrais :
Dés que je disposerais de moyens pour me marier
Je viendrais lui présenter ma femme !