Des oiseaux se mènent toujours en calme sur les champs
La laboure a été donc toute vaine
Je croyais que j'allais y mourir
Le plus difficile, ce sera de repartir
Je perdrais à la fin, si maintenant je résignais -
Tout cela, je le mènerais à bon compte
Et que ce soit ma dernière consolation.
Un droit ineffable :
La grâce prise par toi-même
Sache que je n'ai parlé de rien. Jamais.
Une pierre a poussé au sein de moi.
La tombe est déjà bouchée de déblai.
Et maintenant qu'après des siècles
Je suis obligée de revenir ici
Tout a l'air plus petit et le bouleau
Manque la balançoire qu'il y avait.
Me laisser partir
M'aider à voler
J'irai au-delà du ciel
Et je resterai loin là-bas
Les sorbiers sont à leur place
De ma fenêtre, je regardais les étoiles en espérant de me rendre
Chez elles dans le lointain.
- c'est trop tard pour faire de tels vœux
C'est trop tard pour faire de tels vœux
Je trouve aussi les yeux
Comme prématurément vieux
Il parait être un qui s'enroule dans le noir
Qui se sent attiré par les ombres
Moi, j'échangerais absolument tout
Il y a cette chère pierre qui porte
Les large des eaux parleraient au matin
Qu'est ce qu'elle la terre est belle.