Des racines en hiver,
la chaleur de mon père.
C’est une drôle de lumière
qui bien souvent m’éclaire.
Il savait dans les yeux
faire semblant d’être heureux,
au fond de sa banlieue
même dans les jours moins bleus.
J’aurais voulu tous les violons tziganes
pour réchauffer ton âme,
pour t’offrir toutes les femmes.
J’aurais voulu l’amour et la vodka
riant aux éclats, faire une chanson pour toi.
Je ne suis pas Tchaïkovski,
ce n’est rien qu’une mélodie.
Pour parler de Varsovie,
t’auras pas de symphonie.
Les traditions de mon père,
toutes les choses d’hier,
la famille et la guerre,
c’était comme des repères.
J’aurais voulu tous les violons tziganes
pour réchauffer ton âme,
pour t’offrir toutes les femmes.
J’aurais voulu l’amour et la vodka
riant aux éclats, faire une chanson pour toi.
Seul, dans la neige immense,
là-haut, je sais que tu danses.
Au milieu du silence,
j’aime pas ton absence.
Pas de livre assez grand
pour tous mes sentiments.
Je voulais rester enfant ;
pourquoi t’as foutu le camp ?
J’aurais voulu tous les violons tziganes
pour réchauffer ton âme,
pour t’offrir toutes les femmes.
J’aurais voulu l’amour et la vodka
riant aux éclats, faire une chanson pour toi.
J’aurais voulu tous les violons tziganes
pour réchauffer ton âme,
pour t’offrir toutes les femmes.
J’aurais voulu l’amour et la vodka
riant aux éclats, faire une chanson pour toi.