Ils construisent des maisons
Qu’ils n’habiteront jamais
Les étrangers
Qui s’exilent pour leurs enfants
Ils sont pourtant des millions
Qui travaillent désormais
Sur des chantiers
Où ils meurent de temps en temps
Malgré l’ennui, malgré l’effort,
Autour d’un feu, le soir ils chantent encore
Que grâce à Dieu en vérité
C’est l’Amérique qu’ils vont trouver
Ils construisent des maisons
Qu’ils n’habiteront jamais
Les étrangers
Qui s’exilent pour leurs enfants
Ils affrontent les dangers
Pour de modestes projets
Les étrangers
Qui nous laissent indifférents
Regardez les flâner le soir
Cherchant en vain l’amitié d’un regard
Que de mépris sur leur chemin
Leur Amérique est encore loin
Que ferions-nous s’ils s’en allaient
Je suis certain qu’on les regretterait
Apportons-leur un peu de joie
Notre Amérique leur doit bien ça
Apportons-leur un peu de joie
Notre Amérique leur doit bien ça
Ils construisent nos maisons