. . Souvent m’apparaissent, dans le retrait de moi-même, les masques du vide. Les masques que prend le vide ne sont pas pleins. Ce ne lui est pas nécessaire.
. . Quelques traits infimes veillent à le masquer ; y suffisent. Assurément, il est là, on l’oublierait presque… …Ces masques vont ordinairement par deux et s’impriment, frêles mais durs, dans le disque achevé de l’univers.
. . On pourrait croire à des gestes, à l’algèbre de gestes arrêtés dans un cataclysme pompéien. Mais aucune trace de cataclysme. Au contraire une étrange immobilité, et partout dans le Spectre même de la puissance, la succion effroyable du Vide.
. . Il y a aussi les déserts du matin, jonchés d’animaux morts…