REFRAIN
Regardez les majorettes passer
Elles z’ont pas un poil de trop sur les gambettes
Elles défilent au pas cadencé
En faisant gonfler leur chemisette
Et puis hop un p’tit coup d’ menton
Et puis hop elles envoient l’ bâton
Pour mériter ce joli costume
Faut pas craindre d’arpenter le bitume
Faut pas avoir du sang de scarole
Ni du tapioca dans les guiboles
Faut les voir au départ d’ la kermesse
Leurs p’tits seins en crête de coq se dressent
Mais hélas à la vingt-huitième borne
Ils sont redevenus comme des pop-corns
(REFRAIN)
Tout l’ monde applaudit mad’moiselle Jeanne
Qui marche à reculons en lançant sa canne
Et qui s’ dit en souriant à M’sieur l’ maire
Pourvu que je m’ foute pas la gueule par terre
La grosse moustachue qui les gouverne
A dû faire l’exode sur une citerne
Autour de ses cent vingt kilos d’ graisse pure
Sa mini-jupe a l’air d’un’ ceinture
(REFRAIN)
La p’tit’ Marie-Jo dit à Ginette
Vis’ l’air avachi de la sous-préfète
C’est pourtant pas qu’elle manque d’exercice
Avec le mari d’ l’institutrice
Toutes ces jambes roses et ces jupettes
Démoralisent toutes les femmes honnêtes
Par contre les vieux matous d’ la tribune
N’en peuvent plus d’aboyer à la lune
(REFRAIN)