Les loups se sont changés en
hommes,
Hommes d'argent et méchants
comme
L'étaient les loups rusés d'antan,
Les loups méchants mangeant les
gens.
Et comme il n'y a plus de fées,
À présent, pour nous protéger,
Comme il n'y a plus de forêts
Qui n'aient perdu tous leurs secrets,
Nous sommes, hélas ! condamnés
À nous voir ainsi dévorés
Sans pitié et à petit feu
Sous l'indifférence des cieux.