Chaque nuit je rentre si tard,
Que sur mon chemin, tous les balayeurs,
Les fantômes noirs changent de couleur
Et dans le ciel rose on comprend
Qu’il se passe quelque chose de grand.
Quand j’entends, dans mon quartier,
La voiture du laitier,
Je me dis : « C’est sept heures et quart.
Il faut se lever sans retard. »
Quand j’entends la boulangère
Qui porte son pain, légère,
Je me dis c’est : « Sept heures et demie
Et je suis encore au lit. »
Dehors c’est le printemps.
Les gens sont contents.