Ton vélo est encore celui qui appartenait à tes frères
Je t’ai vue, et ta voix, n’importe où je la reconnaîtrais.
C’est vers cette image que1
Je retourne un millier de fois
J’aurais dû crier :
Hé, Leila, Leila ne pars pas
Leila, Leila viens chez moi
Si cet instant pouvait être changé
Oui, Leila, Leila tu resterais dans la cour
Ta mère a rempli tes sacs
Mais aujourd’hui, je ne peux pas partir avec toi
Sous cet abri, dans cette cour
Avant que tu t’en ailles en pédalant
Hé, Leila, Leila ne pars pas
Leila, Leila viens chez moi
Si je pouvais changer cet instant
Oui, Leila, Leila tu resterais dans la cour
Les cloches sonnent
On a illuminé la cour avec des bougies
Je ne peux pas trouver la paix
Quand ma meilleure amie a déménagé au paradis
Leila, Leila ne pars pas
Leila, Leila viens chez moi
Si cet instant pouvait être changé
Oui, Leila, Leila tu resterais
Leila, Leila ne pars pas
Leila, Leila viens chez moi
Si ça2 pouvait être supprimé
Oui, Leila, Leila tu resterais en vie.
1. J'ai essayé de garder l'ordre des mots en finnois.2. Cet instant-là.