C’était un vieux phono,
Je crois qu’il demeurait dans une armoire
Hélas, c'était tout une histoire
Quand on l’en sortait quelquefois
On le remontait bien sans doute
Mais comme son cœur obscurci
Radotait un peu sur la route
Ça donnait à peu près ceci
Chanté :
Dans un vieux château de Provence
Une amante disait, en pleurs
Ô mon amant, j’ai confiance
Dans l’aloyau... dans l’aloyau... dans l’aloyau...
Dans l’aloyau... té de ton cœur,
Il répondait : « Tu peux, ma chère
Croire à mon cœur mystérieux
Mon amour est invo... est invo... est invo...
Est involontaire,
Je suis foutu... je suis foutu... je suis foutu...
Je suis fou tu sais, de tes yeux ! »
J’aime les yeux brouillés, les yeux brouillés, les yeux
brouillés,
Les yeux brouillés de larmes
Sous les pleurs ils sont encore beaux encore beaux
Encore beaux encore beaux
Ils ont des pau... ils ont des pau... ils ont des pau...
Ils ont des pau... pières de charme !
Ah! viens là-bas
Viens
Yo Yo Yo Yo Yo Yo Yolande,
Viens là-bas mon ange !
Viens, partons, car ton mari n’est... ton mari n’est...
Ton mari n’est... ton mari n’est...
Pas là, et dans ce soir étrange
Tu as des pou... Tu as des pou... Tu as des pou...
Tu as des pouvoirs enchantés !
Tu connaîtras la solitude
Dans les bois Yo... dans les bois Yo... dans les bois Yo...
Dans les bois Yolande en tremblant,
Car j’ai la gal’... car j’ai la gal’... car j'ai la gal’...
Car j’ai la galante habitude
De dormir sous un po... de dormir sous un po... de dormir
sous un po...
De dormir sous un pommier blanc
Viens !
Viens, tu n’es, dans cet air grisé,
Qu’une pure et... qu'une pure et... qu’une pure et...
Qu’une pure et charmante amie
Viens mélanger dans un baiser, dans un baiser,
L’amour et la po...
L’amour et la po... l’amour et la po...
L'amour et la poésie !
Parlé :
Laissons Yolande et son amour !
C'est en vain que l’on te remonte
Vieux phono, ton souffle est trop court
Assez de toute cette histoire
Va rejoindre les dominos qui dorment aussi dans l’armoire
Bonsoir pour toujours, vieux phono.