Quand je me réveille je veux du silence, lui seul sait m'écouter
Il n'y a qu'en lui que j'ai confiance en terme de conseils beauté
On aimerait que je me taise mais je ne me vêts que du verbe
La lumière du mot c'est dans la note qu'elle devient réverbe
Je m'offre à lui nue comme un vers qui n'est pas Alexandrin
Et lui parle avec une voix qui se marie avec son grain
Je me parle de l'air, il me parle des vers de Verlaine
Je m'épie électrique, il aime les va-et-vient
Rouge à lèvre, sourire blanc
Rimel bleu méthylène
Lui sait que sous mes bonnets
Je rêve de doigts phrygiens
Phrygiens
Quoi sous prétexte qu'on est belle il faudrait être polies et se taire
Les compliments circonstanciels lui il ne sait pas les faire
Quoi sous prétexte qu'on est belle il faudrait être polies et se taire
Les compliments circonstanciels lui il ne sait pas les faire
J'aimerai qu'il me figure de style, fouille dans mes vieux habits
Multiples propositions aucun article n'est défini
Je lui parle il ne répond pas, c'est une drôle de séduction
Le paradoxe c'est que de ça j'essaie faire abstraction
C'est de lin et de coton qu'il compose ses oraisons
Quand il réfléchit peu il me croit sage comme une comparaison
Mais moi je serai plus qu'une anacoluthe je serai une anaphore
Tant pis si le pléonasme, il nie ma morphologie d'amphore
Quoi sous prétexte qu'on est belle il faudrait être polies et se taire
Les compliments circonstanciels lui il ne sait pas les faire
Quoi sous prétexte qu'on est belle il faudrait être polies et se taire
Les compliments circonstanciels lui il ne sait pas les faire