Pour aller à Tini au grand air,
on attend les mois d'hiver.
Si l'on veut choquer les papillons,
on attend la belle saison.
Mais pour le tu sais quoi,
il n'y a pas besoin de tout ça.
Quand tu es là,
c'est l'été qui me brûle au coeur.
Tant pis si dehors
c'est l'hiver qui pleure.
L'amour vaut mille feux de bois
au joli jeu de tu sais quoi.
Au polo qui est très distingué,
on n'y joue pas sans poney.
Au football il faut vingt-deux garçons
alors qu'il n'y a qu'un ballon.
Mais pour le tu sais quoi,
il n'y a pas besoin de tout ça.
Il nous suffit
d'être là tous deux enlacés
et pas de poney,
pas d'arbitre anglais,
pas de mi-temps pour notre joie—
pour le joli jeu de tu sais quoi.
Pour nager il vous faut un étang
et surtout de l'eau dedans.
Pour chasser il vous faut un fusil,
de la poudre, et des balles aussi.
Mais pour le tu sais quoi,
il n'y a pas besoin de tout ça.
Ce qu'il faut pour ce jeu facile à jouer,
c'est nos grands-parents qui nous l'ont donné.
L'amour ne connaît pas de loi
au joli jeu de tu sais quoi—
et moi je ne veux que toi,
rien que toi pour le tu sais quoi.
Tu vois ce que je veux dire?