De Malaisie
De Malaisie
Quoi que vous disiez
Il est venu me voir
Le paradisier
Quoi que vous en pensiez
Il est venu danser
Sur le drap du soir
C'était dans une forêt d’Asie
De Bornéo, de Malaisie
Fumées dans les arbres
Et puis le cri des singes
Comme si la nature
Étendait un linge
Depuis le crépuscule
J'ai posé mon sac
C'était au bord d'un lac
Grand comme un bout d’Écosse
Tiens je m'y suis lavé
J'ai bu de la pluie
J'ai mangé de l'écorce
C’était dans une forêt d’Asie
De Bornéo, de Malaisie
Comme le cerisier
Qui donne ses cerises
Le Paradisier
A dansé sur la terre grise
Une parade exquise
Aux plumes bleues et or
Qui nous hypnotise
L’hiver aloha
Ou bien vers alaho
Les pirogues poussées
Par les enfants sur l’eau
Quoi que vous en disiez
Il est venu me voir
Le paradisier
J’avais entre les doigts
La photo d’un village
Fougères comme feuillage
La cendre de la nuit
C’était dans une forêt d’Asie
De Bornéo, de Malaisie
(parlé) Alors j’ai voulu voir ce genre d’oiseaux passereaux, son plumage très brillant, la tête ornée souvent de houppes latérales, les flancs ayant le grand panache à plumes décomposées, la queue formée de deux filaments plus ou moins développés, les retours blancs ou jaunes tranchant sur le haut du plumage. On ne citera que ceux-ci : le paradisier papou, dit ‘petite émeraude’, le paradisier rouge, le manucode, le diphyllode, ou le roi des gobe-mouches, ou encore l’épimac…