Il y a comme une odeur de craie ou de colle
Comme un goût de vernis amer
Quand je passe devant la grille de l’école
Où j’attendais le soir mon père
Il y a des journées de ciel gris qui s’étirent sur un drap rose
Il y a des poupées qui s’ennuient jour et nuit et qui prennent la pose
Il y a Beyoncé en poster, une bougie à la framboise
Il y a un clavier qui répète les mêmes phrases :
« T’étais où, toi, tous les soirs ?
Les week-ends, les vacances ?
T’étais où quand j’avais mes devoirs ?
Il est où ton mot d’absence ? »
Il y a comme une écharde au fond de mon cœur
Comme une grosse écharpe qui me serre
Quand je me revois assise en tailleur
Faisant un dessin pour ma mère
Il y a des journées de ciel gris qui s’étirent sur un drap rose
Il y a des poupées qui s’ennuient jour et nuit et qui prennent la pose
Il y a Beyoncé en poster, une bougie à la framboise
Il y a un clavier qui répète les mêmes phrases :
« T’étais où, toi, tous les soirs ?
Les week-ends, les vacances ?
T’étais où quand j’avais mes devoirs ?
Il est où ton mot d’absence ? »
« T’étais où, toi, tous les soirs ?
Les week-ends, les vacances ?
T’étais où quand j’avais mes devoirs ?
Il est où ton mot d’absence ? »