L'homme veut manger du pain, oui !
Il veut pouvoir manger tous les jours.
Du pain et pas de mots ronflants,
Du pain et pas de discours.
Marchons au pas.
Marchons au pas.
Camarades, vers notre front,
Range-toi dans le front de tous les ouvriers,
Avec tous tes frères étrangers.
L'homme veut avoir des bottes, oui !
Il veut avoir bien chaud tous les jours.
Des bottes et pas de boniments,
Des bottes et pas de discours.
Marchons au pas.
Marchons au pas.
Camarades, vers notre front,
Range-toi dans le front de tous les ouvriers,
Avec tous tes frères étrangers.
L'homme veut avoir des frères, oui !
Il ne veut pas de matraques ni de prisons.
Il veut des hommes, pas des parias,
Des frères et pas des patrons.
Marchons au pas.
Marchons au pas.
Camarades, vers notre front,
Range-toi dans le front de tous les ouvriers,
Avec tous tes frères étrangers.
Tu es un ouvrier, oui !
Viens avec nous, ami, n'aie pas peur,
Nous allons vers la grande union,
De tous les vrais travailleurs.
Marchons au pas.
Marchons au pas.
Camarades, vers notre front,
Range-toi dans le front de tous les ouvriers,
Avec tous tes frères étrangers.