Souris-tu du cri du vent qui se dort dans un cor ?
Sens-tu l'air qui souffle dedans, ses gersures, son enfant ?
La plainte des cor qui chantaient une prière, un murmure, un orage, un tourment.
Ce souffle si faible rêve bien un instant du vieux cor assoumi de l'enfant.
Te souviens-tu du cri du vent qui se dort dans un cor ?
Tu es une herbe qui souffle dedans, son presseur, son serment.
Son souffle si faible traverserait les temps et ferait un beau jour des enfants.
Te souviens-tu du cri du vent qui se dort dans un cor ?
De l'enfant qui souffle dedans, de l'attente, de ses peurs comme une leçon puisée dans les reins du vent comme un souffle, une alliance, un aimant.
Si forte dans le sang, si fragile en aurore comme le vent qui se glisse dans le cor.
Te souviens-tu du cri du vent qui se dort dans un cor ?
Ses enfants cassent les laitants qui trahissent le serment.
Font clair le sang pour devenir héritage pour des rêves pour des noms d'un autre âge.
Ils ont le même père même si ils lisent d'autres pages.
Même si ils lisent d'autres pages, d'autres pages, d'autres pages.