J'ai mal, Louïe.
J'ai trop mal de toi, Louïe.
Laisse couler les mots
mais dans cette blessure
il faudrait plus que:
"Aime-moi…"
(Aime-moi, donne-moi, someday...)
J'aimerai pouvoir dire plus.
Tu sais, Louïe,
tu me manques trop, Louïe.
Le vide est si grand et partout les traces
de ce qui n'est plus.
Aime-moi.
(Aime-moi, donne-moi, someday...)
J'aimerai pouvoir dire "nous".
Sans savoir comment mesurer
l'étendue des dommages.
Je voudrais un nouveau jour
et un autre bleu du ciel.
Ce bleu n'est pas bleu
sans toi, sans Louïe.
Et s'il vient un nouveau jour
jamais je n'aurais, mi cielo,
ce bleu vraiment bleu,
le bleu de Louïe.
On dit Louïe
que la vie ne m'aime plus.
Elle me laisse là tout seul dans le noir
sans manger, sans rien.
Dis-lui toi
(Aime-moi, donne-moi, someday...)
qu'elle revienne un peu vers moi.
Un nouveau jour se lève
et un nouveau bleu du ciel.
Ce n'est pas le bleu
le bleu de Louïe.
Je voudrais me réveiller,
vivre sous un autre ciel
mais je perds le bleu,
le bleu de Louïe.
Le jour va se lever.
(Aime-moi, donne-moi, someday...)
(Aime-moi, donne-moi...)
Le jour va se lever.
(Aime-moi, donne-moi, someday...)
(Aime-moi, donne-moi...)
(Aime-moi, donne-moi, someday...)
(Aime-moi, donne-moi...)