La vie d'un homme ça ne tient
qu'à un fil qui court sous nos pas.
La vie d'un homme ne vaut rien
jusqu'au jour du dernier combat.
C'est un livre blanc
qui commence comme dans les contes.
Le cri d'un enfant
qui ouvre les yeux sur le monde.
C'est un corps brulant
qui redoute dans la pénombre.
Le dernier jugement,
le bruit de la lame quand elle tombe.
La vie d'un homme ça ne tient
qu'à un fil qui court sous nos pas.
La vie d'un homme ne vaut rien
jusqu'au jour du dernier combat.
La vie d'un homme ça ne tient
qu'à quelqu'un qui vous tend les bras.
La vie d'un homme ne vaut rien,
non plus rien quand l'amour s'en va.
S'en va.
C'est la chair, le sang
d'un anonyme entre les bombes.
Un adolescent en guerre
contre quelle bête immonde.
Celle d'un innocent
tombé entre les mains de monstres
qu'une mère attend
pour élever la seule chose qui compte.
La vie d'un homme ça ne tient
qu'à un fil qui court sous nos pas.
La vie d'un homme ne vaut rien,
jusqu'au jour du dernier combat.
La vie d'un homme ça ne tient
qu'à quelqu'un qui vous tend les bras.
La vie d'un homme ne vaut rien,
non plus rien quand l'amour s'en va.
S'en va.
C'est quand tourne le vent
que la terre tremble et la mer monte
au milieu des gens
comme rayée de la map monde.
La vie d'un homme.
La vie d'un homme ça ne tient
qu'à un fil qui court sous nos pas.
La vie d'un homme ne vaut rien,
jusqu'au jour du dernier combat.
La vie d'un homme ça ne tient
qu'à quelqu'un qui vous tend les bras.
La vie d'un homme ne vaut rien,
non plus rien quand l'amour s'en va.
S'en va.
C'est un livre blanc.