Force est dans l'existence,
Ceux qui sont pas passés par l'assistance
Te le martèlent à chaque pas quand
C'est tout sauf ça quand t'entends.
Pour quand tu prend ma plume et que tu dessines
Moi je prend ton pull, je pique ton livre
Je me sens pas assisté tout le temps moi,
Par toi, par mes potes, par l'État
Ici je me sens pas assistant tout le temps…
Participant au mouvement des gens
J'en meurs, j'emmerde ceux qui comptent sur eux pour gagner,
Ceux qui n'laissent jamais tomber.
Moi j'ai comme un goût de pardon dans la bouche
Je me trompe plus que je ne fais mouche
J'ai pas toujours l'âme d'un guerrier certain
Certes, j'ai pas toujours aimé la guerre, enfin jamais
Assez parlé pour le dire
J'admire les gens qui laissent un peu tomber, un peu fragiles
Assez parlé pour le dire
J'admire les gens qui savent comment tomber et pas facile, non…
Assez parlé pour le dire,
Allez, pose ta joue sur ma bouche
Et penche-toi sur la peau, et le rouge, c'est pour toi
Le rouge de ma peau vif est à flot,
T'as vu, j'peux pas l'cacher
Le rouge de mes songes quand j'éponge
Encore un truc mal fait
Quand je renonce—Ah non ! Ce terme, personne ne veut
Blasphème ! Efface-le, renoncer.
Cours et déchire et si tu craques ou meurs,
Ce seras moins pire
Pleure, baise, va courir
Évite-leur de compatir
Ils savent que dire
Et si tu stoppes et ben tant pis
Range ton vélo, tes clefs, ta vie
Tourne le dos, distance tes amis
Si t'as perdu une fois tu sais
On est plein dans ce cas là, on s'en remet
Oh assez parlé pour le dire
J'admire les gens qui laisser un peu tomber, un peu fragiles
Assez parlé pour le dire...
J'admire les gens qui savent comment tomber, pas facile non
Assez parlé pour le dire...
Pose ta joue sur ma bouche
Et penche toi sur ma peau et le rouge, c'est pour toi.