Le temps d’un souffle coupé
Par un soir tardif d’été
Les anges partirent avant
Et leurs visages tachés de blanc
Je crois qu’il est trop tard
Pour t’avouer que j’ai mal
À mon cœur mourant
Et mes souvenirs tachés de blanc
Si l’on me perd, sache que je serai la tienne
Et au creux de ses bras, la mort nous bercera
Car si l’on me perd,
c’est seulement pour rester la tienne
Et au creux de ses bras, la mort nous bercera
La pluie coule sur mes tempes
La foudre chante ta descente
Blottie contre ma vie
Ton rire résonne et puis s’enfuit
Je crois qu’il est trop tard
Pour te dire que ça fait mal
Mon cœur n’est plus comme avant
Car il s’endort tout doucement