La mer est là qui me murmure
Ses mots d'amour et d'infini.
La mer est là qui me rassure :
Le miracle n'est pas fini !
Je renaîtrai de ses blessures,
La mer est là qui me le dit :
Je ne serai jamais parjure
À cette nuit !
La mer caresse ton visage,
Me parle doucement de toi.
Devais-je t'aimer davantage ?
T'ai-je donné assez de moi ?
Il brûle en nous, d'état sauvage,
Un feu secret, inassouvi.
Retrouverons-nous le rivage
Après la nuit ?
Bien sûr il y a ces orages
De ses tempêtes, de ses cris.
La mer se venge et nous rejette
Et nous renie ;
Sourit de nos pauvres naufrages
Et de leur vanité ...
La mer apprend l'humilité ...
~ ~ ~
Écoute, mon âme lointaine,
Comme il est fragile et précis
Ce chant qui vient des sirènes ...
Pour quel appel ? Quelle folie ?
L'homme ne sera jamais lui-même
Qu'au bout de quelle tragédie ?
Grand Dieu ! Fallait-il que je t'aime
En cette vie ?
Et j'ai pleuré mille manières,
Désespéré, abasourdi,
Face à la mer,
Devant les portes de la nuit !
Mais elle garde ses mystères
Même en ces soirs d'été,
Même pour ceux qui l'ont chantée ...
La mer est là qui me murmure
Ses mots d'amour et d'infini.
La mer est là qui me rassure :
Le miracle n'est pas fini !
La mer reflète ton visage.
Pour quelle étrange prophétie
Retrouverons-nous le rivage
Après la nuit ?
Bien sûr il y eut ces orages
De ses tempêtes, de ses cris.
La mer se moque et nous rejette
Et nous renie ;
Elle gardera ses mystères
Même en ces soirs d'été,
Même pour ceux qui l'ont chantée ...