Je m’avance vers toi dans la gare.
Est-ce que tu excuseras mon retard ?
Toi, tu téléphones encore,
je sens que ça ne va pas fort.
Pour la première fois, je vois pleurer un garçon,
devant moi, dans tes yeux, des larmes de papillon.
Je ne sais pas si je t’aime,
si je suis assez forte
et si ça vaut la peine
que tu claques ta porte, oh.
Ta porte, oh.
Comme deux beaux imbéciles dans la gare.
Ta femme au bout du fil,
quel hasard.
Elle dit que tu dois choisir
entre elle et moi sans mentir.
Pour la première fois, je vois pleurer un garçon
devant moi, dans tes yeux, de femme de saison.
Je ne sais pas si je t’aime,
si je suis assez forte
et si ça vaut la peine
que tu claques ta porte, oh.
Ta porte, oh.
Pour la première fois je vois pleurer un garçon
et sur toi, sur vous deux,
je ne ferai qu’une chanson.
Et si je t’aimais même
si j’étais assez forte,
ça ne valait pas la peine
que tu claques ta porte, oh.
Ta porte, oh.