Une fille pleurait en passant la frontière
Ses illusions perdues et sa patrie qu'elle a laissée derrière.
Un garçon qui passait, la prenant par la main,
Lui dit "Ne pleure pas, va, tout s'arrangera, tu oublieras demain"
J'avais une maison blanche à côté de la mer
J'avais des amis, j'avais le soleil
J'avais tant de choses merveilleuses que je perds
Et le sourire de mon père
La fille qui pleurait sécha enfin ses larmes.
Elle dit "Je suis perdue", le garçon sourit déjà sous le charme
"Tu sais tu es jolie ici bien plus qu'ailleurs
Tu trouveras sûrement des gens qui t'aideront, des gens de cœur."
J'avais une maison blanche à côté de la mer
J'avais des amis, j'avais le soleil
J'avais tant de choses merveilleuses que je perds
Et le sourire de mon père
La fille qui pleurait, sourit comme une enfant.
Consolée par les mots, elle vit à nouveau des jours triomphants.
Deux ombres enlacées s'enfuient vers la forêt
Le garçon qui passait emmène avec lui la fille qui pleurait.
J'avais une maison blanche à côté de la mer
J'avais des amis, j'avais le soleil
J'avais tant de choses merveilleuses que je perds
Et le sourire de mon père
J'avais une maison blanche à côté de la mer
J'avais des amis, j'avais le soleil
J'avais tant de choses merveilleuses que je perds
Et le sourire de mon père
Lai, Lá, Lá, Larai, Lá, Lá, Larai...
Lai, Lá, Lá, Larai, Lá, Lá, Larai...
J'avais tant de choses merveilleuses que je perds
Et le sourire de mon père
Lai, Lá, Lá, Larai, Lá, Lá, Larai...
Lai, Lá, Lá, Larai, Lá, Lá, Larai...