La
Miel
leuse figue
octobrine seule
à la douceur de vos lèvres
qui ressemble à sa blessure
lorsque trop mûr le noble fruit
que je voudrais tant cueillir
parait sur le point de choir
ô figue ô figue désirée
bouche que je veux
cueillir blessure
dont je veux
mourir
***
C’est dans cette fleur que
Bat mon cœur qui
sent si bon et d’où
monte un beau ciel de nuées
A RO
ma ti
QUES
enfants
de cet œillet
plus vivant
que vos mains jointes
mabien
AIMÉE
Et plus pieux encore que vos ongles
***
Et puis voici l’engin
avec quoi pêcheur
JE
Capture l’immense monstre de ton Œil
qu’un art étrange abîme au sein des nuits
profondes