[Strofa 1]
Par temps d'hiver, la femme est plus à son avantage
Plus secrète et seule,
Bien plus tendre et duveteuse *
Et blanche, afghane, algébrique et pensive
Douce, exquise — (c'est) un tout autre univers
— Qui veut venir en promenade (avec elle ?)
Elle ne sait pas, ne sait pas, ne sait pas.
[Strofa 2]
Quand le moindre bruit est amorti par la neige
Et que sur la route les camions n'ont plus de moteur
C'est le moment de se laisser sombrer
Dans l'amertume de ses phrases d'un autre temps **
Quand elle dit qu'elle ne veut pas céder au péché,
Or on le sait, elle lui cède pourtant.
[Strofa 3]
Heureux homme que je suis qui me démène
Dans un bruissement (= froufrou) de taffetas
Et j'en viens à me demander,
Alors qu'elle resplendit sur le sofa ***
— A me demander si en fait, par temps d'hiver,
La femme n'a pas aussi plus d'intelligence.
[Strofa 4]
Oui, oui, l'hiver est la saison la plus faste
Ensuite, il est plus facile de (s'en)dormir
Et de vagabonder au-delà de ses pensées
Un livre de Lucrèce **** (ouvert) entre les doigts
Ainsi passe sa vie, entre une robe de chambre et un bord de mer
— Qui veut venir en promenade (avec elle ?)
Elle ne sait pas, ne sait pas, ne sait pas.