Dès que j´arrive chez ma maîtresse
Ma maîtresse la jolie Conchita
Tout de suite je lui défais ses tresses
Des belles tresses qui descendent jusqu´en bas
Je rapplique chez ses patrons
Dans la rue des Sablons
Dès qui z´ont le pif dehors
Elle pose l´aspirador
Alors c´est la corrida...
Dès que j´arrive chez ma maîtresse
Ma maîtresse la belle Angelita
J´embrasse ses mollets se princesse
Des mollets qui descendent jusqu´en bas
Je cours vite chez ses patrons
Qui crèchent rue Lauriston
Et dès qui z´ont fait la malle
Elle lâche la vaisselle sale
Alors c´est la corrida...
Dès que j´arrive chez ma maîtresse
Ma maîtresse la fougueuse Antonia
On met los mouèbles de la pièce
Dans l´escalier qui descend jusqu´en bas
Dès que fout le camp son patron
Vite elle me téléfon
Cuando mira mezigo
Elle laisse brûler le gigot
Alors c´est la corrida...
Dès que j´arrive chez ma maîtresse
Ma maîtresse la divine Anita
Sa poitrine est gonflée d´allégresse
Une poitrine la la la la la la la ah! ah!
Elle habite chez ses patrons
Avenue Victor-Hugon
Et dès qui z´ont mis les bouts
Je me pointe au rendez-vous
Alors c´est la corrida...
Quand je passe dans le seizième en bagnole
Et que le fond de mon âme est au plus bas
J´épluche ma liste espagnole
Une liste qui descend jusqu´en bas
C´est la valse hésitation
Entre Incarnation,
Catharina, Paquita,
Ou la Mariquita
Et puis c´est la corrida...