Bam bam bam...
Un pauvre cœur brisé
sur le bord du fossé
et qui bat la chamade.
Je ne veux plus d'aubade,
je ne veux plus rêver.
Un pauvre cœur brisé
sur le bord du fossé
et qui bat la chamade.
Je ne veux plus d'aubade,
je ne veux plus aimer.
Si je suis résigné
si je me suis rangé
sur le bord de la route,
c'est qu'après la déroute
il faut se retirer.
Après tant de combats,
si je baisse les bras
sans terminer ma route,
c'est qu'au creux de mes doutes
le noir s'est installé.
Un pauvre cœur brisé
sur le bord du fossé
et qui bat la chamade.
Je ne veux plus d'aubade,
je ne veux plus rêver.
Un pauvre cœur brisé
sur le bord du fossé
et qui bat la chamade.
Je ne veux plus d'aubade,
je ne veux plus aimer.
Arrêtez les tambours,
on ne dit plus bonjour
quand claquent les grenades.
Après trop d'embuscades,
on ne peut plus aimer.
Arrêtez donc ceci,
arrêtez donc cela,
que n'ai-je pas pu dire ?
C'est à trop le redire
que je me suis lassé.
Un pauvre cœur brisé
sur le bord du fossé
et qui bat la chamade.
Je ne veux plus d'aubade,
je ne veux plus rêver.
Un pauvre cœur brisé
sur le bord du fossé
et qui bat la chamade.
Je ne veux plus d'aubade,
je ne veux plus aimer.
Bam bam...