Dans le jour suspendu à l'hystérie
Rampe le pouvoir qui sema
Les flammes intouchables d'un qualunquisme1 fragile
Qui façonna des nains en victimes
Du côté obscur d'une voie
Coupures de mondanités
Chacals au passage des fautes effacées
Dans la régression de l'immunité
Mercenaires affables surpris dans une sobriété de façade
Lestes accourent à l'abri d'un désarmement de la
moralité
Dans la maison de l'impunité
Envoyant en sécurité des jours d'agonies
La terre va réfrénant son âge
Dans le jour de la contradiction vide d'agonie
La terre va éteignant son âge
Dans la maison de l'impunité
Saints en odeur de satiété
Qui font la propagande des martyrs
Miroir impitoyable de coupures de presse déjà vécues
Recyclées sans distinctions
Des mercenaires affables surpris dans une sobriété de
façade
Lestes accourent à l'abri d'un désarmement de la
moralité
Dans la maison de l'impunité
Envoyant en sécurité des jours d'agonies
La terre va réfrénant son âge
Dans le jour de la contradiction vide d'agonie
La terre va éteignant son âge
Dans la maison de l'impunité
Dans le jour de la contradiction vide d'agonie
La terre va éteignant son âge
Dans la maison de l'impunité
1. "qualunquismo" est un mot italien que j'ai toujours beaucoup de mal à traduire, car je ne crois pas qu'il existe d'équivalent français hormis le mot francisé en "qualunquisme" que l'on rencontre rarement. L'origine se trouve dans le parti de "l'Uomo Qualunque" (https://fr.wikipedia.org/wiki/Fronte_dell'Uomo_Qualunque ). Le sens se rapproche du simplisme, du poujadisme, de l'apathie ou de la médiocrité politique, de la démagogie, de l'insensibilité, mais aucune de ses expressions ne me semble convenir tout à fait, c'est pourquoi je préfère garder le terme "qualunquisme"