Pourquoi cet été s'est-il terminé vite et les buissons de lauriers ont-ils rougi ?
Et la femme rousse est, tout comme eux, enflammée
Sans début ni fin, le temps passe comme un étranger
Tout comme tes pensées à mon propos, qui ne durent qu'un instant et s'évaporent
Ô oiseaux venant des plaines, annonçant les pluies d'Octobre
Des visages et des noms en mon esprit, dont je ne me rappelle plus les propriétaires
Le monde est un cercle qui tourne et la lune tourne autour du ciel
Cet été nous attendîmes la lune sur les toits durant nos nuits blanches
Et nous ralentîmes les aiguilles de la montre, craignant que le temps ne s'écoule (trop vite)
Aucune force en ce monde ne peut retarder l'arrivée du vent
Tes cheveux, les cerises et les amandes seront mûrs pour le début de la saison
Ô oiseaux venant des plaines, annonçant les pluies d'Octobre
Des visages et des noms en mon esprit, dont je ne me rappelle plus les propriétaires
Le monde est un cercle qui tourne et la lune tourne autour du ciel
Tu m'entoures et je t'entoure, quelque chose nous attire et nous tournons
L'été est fini, je ne t'ai pas dit quelque chose qui pourrait te rendre triste, pourquoi l'es-tu ?
Les noms des amoureux demeurent sur les vagues et les rivages
Tu entends, tout comme moi, le son de la cloche retentissant de je ne sais quelle rivière ?
Il appelle une personne perdue, afin de la diriger à la foi
La trace de tes doigts sur mon épaule me brûle depuis des jours
Si tu embrassais la trace, peut-être ma douleur s'éteindrait-elle et je dormirais ?
Cet été s'est terminé vite et les buissons de lauriers ont rougi
Et la femme rousse est, tout comme eux, enflammée
Sans début ni fin, le temps passe comme un étranger
Tu te rappelles de moi, puis cette pensée s'absente
Et qui va guérir les blessures ?